<-Rapport des activités de l'année 1999->


Le groupe de Toulouse, neuf ans déjà

Pour ne pas oublier que le Groupe de Toulouse est toujours là, loin dans le grand sud, parlons-en. Il est, me semble-t-il, en très bonne santé puisque, en 1999, au cours de sa neuvième année d’existence – eh oui, déjà neuf ans ! – un nombre exceptionnellement grand d’activités ont été menées à bien, et toutes avec cet enthousiasme juvénile qui augure bien de l’avenir. Qu’on en juge :

  1. 6 réunions, que nous appelons plénières et qui ont lieu environ tous les deux mois. Avec, cette année, une fréquentation moyenne de 12,2 personnes, elles permettent à ceux qui le désirent, au sein de cette sorte de conseil d’administration, de s’occuper de l’organisation des activités, d’analyser le passé, et de réfléchir à l’avenir. Quand on en a le temps, l’un de nous enseigne un pliage en fin de séance.
  2. 33 soirées consacrées à plier, pilotées par Vincent ; nous les appelons les « Lundis du pliage ». Elles ont été suivies par une moyenne de 7 personnes. Tous les domaines du pliage sont abordés, le programme en étant élaboré lors des séances plénières.
  3. 8 événements auxquels nous avons participé : le « festival de la Magie » organisé sous le nom de FestiMagic par une grande surface Carrefour (les 27, 30 janvier et 1er février), une animation dans un centre culturel proche de Toulouse, le « théâtre musical de Pibrac » (les 6 et 7 février), le festival de la Marionnette dans le cadre duquel nous avons collaboré avec nos amis du Théâtre de papier (huit jours en avril dans la galerie marchande d’une grande surface Leclerc – ce qui montre que nous mangeons sans vergogne à tous les rateliers - ), encore et toujours la grande opération internationale « un million de grues pour la Paix » pilotée par des plieurs australiens, et qui s’est déroulée dans un centre culturel de Toulouse (le 5 juin), une émission de télévision sur la chaîne toulousaine (le 8 juin) où l’on a pu assister au pliage en direct du cheval de Montroll, la traditionnelle fête de la musique (les 19 et 20 juin) dans le cadre enchanteur du château de Drudas (31), le festival des Loisirs scientifiques organisé dans un beau petit village du Tarn, Montredon-Labessonnié (les 23 et 24 octobre) et enfin le festival du Jeu de Figeac (30 et 31 octobre) où nous étions invités pour la seconde fois consécutive. Ajoutons au tableau les 12 interventions effectuées à Toulouse par Isabelle auprès des aveugles de l’association Valentin Haüy.
  4. un Téléthon, notre neuvième participation à cette opération caritative, les 3 et 4 décembre, pour finir l’année avec la satisfaction du devoir accompli. Cette fois ci, nous avions décidé de reproduire le mobile d’Alexandre Calder intitulé « le soleil, la lune et les planètes », peut-être parce que l’année a été marquée par une belle éclipse totale, peut-être aussi pour fêter à notre manière l’approche de ce terrible (?) an 2000. L’œuvre a été conservée pendant quelque temps par la municipalité qui nous hébergeait. Nous pensons déjà au Téléthon de l’an 2000, qui sera notre 10ème, et qui coïncidera aussi avec notre 10ème anniversaire. C’est en pensant à ce dernier que l’auteur de ces lignes a jugé qu’il était temps de passer la main à d’autres pour que le groupe de Toulouse continue sa route avec toute la sérénité qui convient. L’appel à candidatures a été lancé, et l’on attend qu’un volontaire se décide et reprenne le flambeau.

Jean-Pierre Brunet, pour le Groupe de Toulouse

PS : Au cas où l’événement serait passé inaperçu aux yeux et aux oreilles des amis plieurs de France et de Navarre, et aussi d’ailleurs, je voudrais signaler qu’a eu lieu, le 10 septembre, à Toulouse, la création mondiale de « Origami », une étude pour piano, la première d’une série de sept autres à venir, écrite par Pascal Dusapin et interprêtée par Alain Planès dans le cadre du festival « Piano aux Jacobins ». L’auteur, avec qui j’ai pris contact et qui m’a très gentiment répondu, me dit qu’il envisage dans cette œuvre sept façons de « déplier » une même forme sonore et qu’il voit l’origami comme étant une « façon de penser ». Cela me conforte dans l’idée que j’ai toujours eue qu’il existe de fortes relations entre les deux arts que sont la musique et l’origami.



OrigamisPage mise à jour le 17 mars 01
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